Toyosatomimi no Miko

Est-ce que cela est réellement nécessaire de connaître mon tour de poitrine ???
Bien... Je suis assez petite, environ un mètre 60, mais je ne me suis pas vraiment mesurée, je suis juste, très petite à côté de Byakuren et Kanako, mais je suis fine et relativement musclée, mon corps est sexy. J'ai des cheveux de la couleur du caramel, assez mal coiffés, je l'admets, mais cela est à cause du cache-oreille que je porte constamment sur ma tête, qui lui, vous le voyez, est de couleur violette et indigo, orné du symbole "Harmonie" en doré dessus.

Autrement, je suis habillée avec une chemise très longue de couleur pêche aux reflets rose qui cache ma petite poitrine (et je ne suis absolument pas jalouse de celle de Byakuren~~), d'une jupe indigo à dentelles noir, ainsi que d'un petite lavallière noire bordée d'une ligne blanche, attachée à mon col. Oh, et, ma chemise est ornée de deux belles ceintures, l'une étant noire, et l'autre étant dorée, avec des motifs de "<" dessus et qui s'attache par deux fleurs en or. Cette ceinture me sert également à attacher mon épée. Autrement, j'ai juste des bracelets dorés aux jambes et aux bras, des bas blanc en dessous du genou.

N'importe qui dirait ici qu'il est sain et stable !! (rires)
Bien donc je vais tout de même y répondre. Je pense être une femme de caractère, tout d'abord. Il est certes que j'ai beaucoup d'avantages à cela, mais il est aussi quelques désavantages.

Avantages, car je peux ainsi facilement m'intégrer au sein d'une communauté, j'aime rire et faire la fête, je pense également que je suis ouverte d'esprit et que j'ai le contact facile, bien que certaines soient rebutées à l'idée de me parler.

Désavantages, car je ne peux pas me détacher des choses matérielles. Cela est un vilain défaut, mais je garde présentement mes manies de mon statut politique d'autrefois. J'ai peut-être cette tendance à juger des personnes trop facilement... Je veux dire, non, pas comme cette Yama, mais il est vrai que j'ai vite des idées reçues sur les personnes que je rencontre.

Autrement, je finirais par dire que j'ai beaucoup de noblesse, le peuple humain peut me faire confiance. Mais cette fois-ci, je ne compte guider personne avec le bouddhisme !! (rires)
Bien, heu, je n'ai pas vraiment d'autres choses à dire, autrement que je suis très directe et spontanée, et que je ne montre jamais aucun signe de vulnérabilité.

Je suis née le 7 février 574, avec un don d'ouïe très fine, même, excessivement gênant, et élevée par des maîtres bouddhistes coréens. Certains prétendent que je suis née à la porte d'une étable, mais cela est ridicule, il est inconcevable qu'une personne de ma noblesse soit née dans un endroit aussi nauséabond.

Grâce à ma capacité d'écouter plusieurs personnes en même temps, je suis assez vite montée dans l'échelle politique (mon papa était déjà empereur) et j'ai pu acquérir le statut de Prince à la Cour Impériale du Japon. Ceci dit, tout cela se passait bien, jusqu'à ce que je sente mon corps épuisé de toutes les aventures que je lui faisait faire. C'est alors que j'ai cherché un moyen de rallonger ma vie. Je ne vous le cache pas, j'ai fait plusieurs expériences désagréables dessus, mais lorsque j'ai rencontré Seiga Kaku, qui a été ma maîtresse taoïste, elle m'a enseigné le taoïsme et donc m'a fait découvrir les secrets de l'immortalité et des Ermites. C'est ainsi que finalement j'utilisais le bouddhisme à des fins politiques tout en suivant ma voie du Tao et puis, me rendant compte qu'avec toutes ces expériences, j'avais condamné mon corps à mourir, je décida de placer mon âme dans cette épée que je tiens présentement à ma ceinture, pour me faire revivre dans un nouveau corps lorsque le peuple se serait lassé du bouddhisme.

Et heu, à mon plus grand étonnement, le peuple ne s'en est jamais lassé. C'est pourquoi finalement je me suis retrouvée ici, à Gensokyo, reniée du monde réel et enfermée comme un criminel sous le Temple de cette moniale bouddhiste habitée par le mal.
Mais soit, je ne vais pas lancer de nouveau ce débat, nous savons tous qu'elle ne supporte pas qu'on l'embête, la pauvre. (rires)