Ichirin Kumoi et Unzan

Mon physique ? Je vous intéresse ou quoi ? *rires*
Eh bien… Je suis une jeune femme de taille moyenne, avec les yeux bleus foncés et les cheveux violet clair. J'ai le souvenir qu'ils étaient noirs à l'époque où j'étais encore humaine, mais c'est un détail, haha ! Ils sont plutôt longs, m'arrivant jusqu'aux épaules. Mais vous voyez, mes cheveux, je ne les exhibe pas fièrement comme Hijiri ! Je porte un chaperon bleu foncé m'arrivant jusqu'aux épaules, qui laisse dépasser deux mèches de mes cheveux, et des fois, quand il fait trop chaud, je l'enlève. Je porte aussi une robe blanche m'arrivant jusqu'aux genoux, avec des motifs nuageux et bleu foncé vers les manches et la fin de la robe. Au dessus de ma robe, je porte, autour de l'épaule, un kesa noir et jaune-doré. Et pour les chaussures, c'est des bottes noires avec des chaussettes blanches. Niveau physique, j'ai l'air plutôt frêle et chétive, mais avec Unzan, je me sens presque invincible ! J'ai jamais été battue une seule fois !... Hein ? Que dis-tu…? La fois où Reimu m'a battu à plate couture lors de la libération d'Hijiri ??? S'il te plaît… Me reparle pas de ça, ça m'embarasse…
Ah, excusez moi. Je ne parlais pas à moi-même et je ne suis pas schizophrène. Des fois, autour de moi, j'ai des petits cirrus rose-sombre qui flottent. Ne vous inquiétez pas, c'est juste des traces de mon fidèle ami, Unzan ! Unzan est un nyuudou, et mon compagnon de bagarre. Quand il apparaît, on peut voir qu'il a la tête d'un vieux moine bouddhiste en colère, avec de la barbe. Il peut être affreusement laid, mais il porte presque tout le temps cette expression fâchée, donc je ne peux rien y faire, haha !

Eh bien, on va pas se le cacher, je suis une personne plutôt franche et agréable, toujours prêt à aider son prochain, quelque soit sa différence. Je peux être une vraie pipelette des fois et les discussions peuvent être longues si le sujet est relativement intéressant pour moi. Mais un petit défaut de ma part, c'est que je suis plutôt dépendante de Unzan ou d'Hijiri. Il est plutôt rare de prendre des décisions par moi-même, mais si une idée me passe par la tête, je n'hésite pas, et je fonce ! Je vais vous dire aussi un truc secret, c'est que j'aime bien faire la fête… Et j'aime bien le saké ! Mais chut ! Ne le dites pas à Hijiri, sinon elle va encore me punir et me prendre la tête avec ses morales bouddhistes pendant des heures…
Unzan, quand à lui, ne peut pas parler aux autres sans mon intermédiaire : je suis la seule personne avec qui il peut parler. Il est plutôt têtu et me rappelle sans arrêt que la décision est prise pour lui et qu'il ne ferra pas d'autres choix. Mais une chose est sûre, c'est quelqu'un de relativement calme et d'obéissant. En combat, il suit toujours mes ordres à la lettre, bien que dans la vie de tous les jours, ce n'est pas tout le temps le cas… Il possède un grand sens du devoir, et ne me laissera jamais tomber, quoi qu'il arrive !

Ah, c'est plutôt long… Mais je me souviens comme si c'était hier !!
J'étais une jeune fille tout à fait normale, qui vivait dans un petit village japonais, tout proche d'un grand et très joli champ de fleurs, où je passais mon temps à cueillir et faire des jolis bouquets pour les personnes que j'aimais. J'étais aussi une jeune moine bouddhiste en formation toujours prête à aider les autres et j'adorais lire les anciens écrits sur les youkais. Je voulais devenir une purificatrice de Youkai, ou une exterminatrice, comme certains le disent. Quand à Unzan, c'était un Nyuudou de type Prévoyant qui se tenait toujours la tête en bas, et qui ne la relèvait uniquement pour manger l'humain qui le regardait dans les yeux.
Un jour, j'étais en train de cueillir, comme tout les jours, bien que ce jour là était plutôt brumeux. C'est alors que je vis une forme humaine, regardant ses pieds. Je pensais que c'était un moine des environs qui s'était perdu, mais je me suis vite souvenue de cet écrit sur les Nyuudous Prévoyants et comment les repousser avant qu'il ne vous mange. J'ai donc crié, avant même qu'il relève la tête, la phrase suivante : "Le Nyuudou prévoyant a été devancé". Et cette phrase a changé ma vie.
Le nyuudou, nommé Unzan, n'avait pas disparu, mais il était tellement touché par le courage d'une jeune fille à l'air si fragile qu'il est devenu mon "gardien". Ainsi, je n'avais aucune crainte des Youkais, et je pouvais les approcher pour les étudier en détail. Voir les youkais était devenu mon passe temps préféré pendant deux petites semaines, avant que les gens du village se rendent compte que je n'avais plus l'air d'une jeune fille normale : j'étais moins présente, je ramenait moins de bouquets et j'étais trop absente pour aider et discuter avec les gens. Plus tard, ils se sont rendu compte de la supercherie : j'étais non seulement devenue amie avec les Youkais, mais en plus j'avais l'un d'entre eux qui me protégeait ! Tout le monde s'est alors mit à me rejeter et à me bannir du village. Même mes parents, même mes amis, même mes frères et sœurs. Je me suis sentie alors énormément coupable, et je me suis rendue vers la montagne rocheuse pour vivre recluse et me lamenter sur mon terrible sort. C'est par la même occasion que je suis alors devenue un youkai, sans m'en rendre compte.
Au bout de quelques années, une femme étrange est venue vers moi, habillée d'une veste noir par-dessus une robe blanche, portant un chapeau et de longs cheveux châtains. Elle prêchait la bonne parole bouddhiste et me promettait la vie sûre et paisible avec elle. Des conneries d'humains, me disais-je, étant devenue "allergique" aux humains à cause du rejet, de la peur et de la haine qu'ils m'ont apporté envers eux. J'ai donc envoyé Unzan frapper plusieurs fois cette énervante moniale. Mais, même après des centaines de coups de poing à puissance maximale, la nunuche restait debout. C'était impossible de la faire foutre le camp. Elle m'a alors parlé de sa peine de voir cette inégalité entre humains et youkais et que, étant donné mon statut d'humaine devenue youkai, elle pourrait se servir de cette "dualité" pour ainsi amener l'égalité, avec la promesse (non tenue, quelle dommage) de faire revenir mon ancienne vie de jeune moine bouddhiste cueillant des fleurs et aidant les autres. J'étais tellement exténuée par la fatigue et tellement contente qu'une humaine me comprenne enfin que ça m'a touché. Je suis ainsi devenu alliée avec cette dame, nommée Byakuren Hijiri. Après nombreuses péripéties, elle fût scellée dans le Makai, tandis que moi et les autres Youkais furent enfermés souterrain avec le bateau. Quelques années plus tard, étant oubliés, un geyser nous a libéré du sol et nous nous retrouvâmes à Gensokyo. Et après, je pense que vous conaissez la suite~!
J'espère que je ne vous ai pas trop ennuyé, j'ai l'habitude de parler avec du détail…